TMC a dépassé la mauvaise gestion de la gauche, dit le BJP ; TMC contre-attaque

Kolkata, 14 juillet (PTI) Le dirigeant principal du BJP, Ravi Shankar Prasad, a accusé vendredi le Congrès de Trinamool au pouvoir d’avoir déclenché un règne de terreur après les élections du panchayat du Bengale occidental, déclarant que la mauvaise gestion du TMC dépassait celle du précédent gouvernement de gauche dans l’État.

Une équipe d’enquête du BJP composée de quatre membres au Bengale occidental, dirigée par l’ancien ministre de l’Union, a parcouru l’État au cours des deux derniers jours pour enquêter sur la violence qui a marqué les élections du panchayat.

Prasad, qui visitait Cooch Behar – l’un des districts les plus touchés par la violence de l’État -, a déclaré que ce cycle de violence devait prendre fin.

« Est-ce un signe de démocratie ? Tant de personnes ont été tuées et se sont retrouvées sans abri dans les violences post-électorales. La mauvaise gestion du TMC a dépassé les limites de toutes les formes de mauvaise gestion et de tyrannie qui étaient autrefois identifiées avec l’ancien régime du Front de gauche dans l’État », a-t-il déclaré aux journalistes ici.

S’en prenant à l’administration de l’État pour ne pas avoir protégé les cadres et les partisans des partis d’opposition, il a déclaré : « Est-ce que voter pour d’autres partis politiques se traduit par des balles au Bengale. « Dans une démocratie, chacun a le droit de voter librement et équitablement. Mais cela signifie-t-il que ceux qui votent pour les partis d’opposition ou les soutiennent finiront par recevoir une balle ou se retrouveront sans abri ? il a dit.

Plusieurs hauts dirigeants du BJP ont exigé l’imposition de l’article 355 dans l’État, citant le meurtre de plus de 38 personnes lors du processus de scrutin rural depuis le mois dernier.

La ministre en chef du Bengale occidental, Mamata Banerjee, a affirmé que 19 personnes, pour la plupart de son TMC, étaient mortes dans des violences liées au scrutin depuis l’annonce de la date des élections le 8 juin.

Des sources policières, cependant, ont estimé le nombre de morts à 38 mais conviennent qu’au moins 60% de ceux qui ont perdu la vie étaient affiliés au TMC.

Pendant ce temps, le ministre principal du TMC, Shashi Panja, ainsi que le porte-parole du parti, Kunal Ghosh, se sont rendus à Nandigram pour rencontrer les cadres du parti, qui ont fait face à la colère de l’opposition BJP, qui avait remporté les sièges du gram panchayat dans la circonscription symbolique.

« Le BJP parle de violence. Mais le parti a déclenché la violence dans l’État et dans certaines parties de Nandigram. Une militante du TMC a été ligotée avec un arbre et battue par des hommes de main du BJP », a-t-elle déclaré.

Ghosh a été vu en train d’organiser un sit-in à Nandigram, exigeant l’arrestation immédiate des coupables.

Le secrétaire général national du TMC, Abhishek Banerjee, s’est rendu au SSKM pour rencontrer les blessés de Nandigram qui y avaient été admis. PTI PNT MNB

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